Puisqu´on ne vivra jamais tous les deux
Puisqu´on est fous, puisqu´on est seuls
Puisqu´ils sont si nombreux
Même la morale parle pour eux
J´aimerais quand même te dire
Tout ce que j´ai pu écrire
Je l´ai puisé à l´encre de tes yeux.
Je n´avais pas vu que tu portais des chaînes
À trop vouloir te regarder,
J´en oubliais les miennes
On rêvait de Venise et de liberté
J´aimerais quand même te dire
Tout ce que j´ai pu écrire
C´est ton sourire qui me l´a dicté.
Tu viendras longtemps marcher dans mes rêves
Tu viendras toujours du côté
Où le soleil se lève
Et si malgré ça j´arrive à t´oublier
J´aimerais quand même te dire
Tout ce que j´ai pu écrire
Aura longtemps le parfum des regrets.
Mais puisqu´on ne vivra jamais tous les deux
Puisqu´on est fous, puisqu´on est seuls
Puisqu´ils sont si nombreux
Même la morale parle pour eux
J´aimerais quand même te dire
Tout ce que j´ai pu écrire
Je l´ai puisé à l´encre de tes yeux.